Fête de la Sainte-Famille de Jésus, Marie, Joseph
(Instituée par le pape Benoit XV en 1921)
Ce dimanche
Messes à 9h30, 11h et 19h.
À partir de 14h dans l’église : arrivée des jeunes de TAIZÉ. Venez les accueillir et les rencontrer. L’équipe a besoin de votre aide pour apporter une collation à partager : gâteau, boisson…
Adoration du Saint-Sacrement de 17h à 19h.
L’exemple de la sainte Famille
Pour nous inspirer de la sainte Famille, il y a un tableau que nous aimons beaucoup, un peu inhabituel, découvert dans une petite église du Loiret : Marie fait la lessive dans un baquet, Jésus essore le linge et le passe, Joseph l’étend sur les branches d’un arbre, les anges ajustent les pinces à linge. La sainteté de la famille est là : la lessive, la vraie vie, ensemble. Au-delà des tâches ménagères humblement vécues avec l’aide de nos anges, la sainte Famille nous apprend tout :
Accueillir : la vie comme nous ne l’avions pas imaginée, un enfant, et quel Enfant ! Un enfant qui n’est pas celui que nous avions dessiné. L’imprévu, la volonté de Dieu, les peines et les joies. Et au-delà d’un enfant, la maison était sûrement ouverte à Nazareth : pour accueillir des amis ou ceux qui demandaient de l’aide – ou en avaient besoin sans oser demander.
Aider : entre nous, autour de nous, en allant soutenir sa cousine Élisabeth.
Être bon citoyen : en allant se faire recenser comme l’exige l’Empereur.
Prier : en étant à l’écoute de Dieu, en allant présenter Jésus au Temple, en allant à Jérusalem pour la Pâque, en se tenant au pied de la Croix.
Éduquer : en accompagnant Jésus qui grandit « en taille, en âge et en sagesse », en lui apprenant un métier, en respectant sa vocation quand il fausse compagnie en plein pèlerinage.
Faire confiance : les parents ne l’ont cherché qu’après une journée de marche.
Fêter : en allant à Cana, pour les noces d’un ami.
Travailler : en faisant son métier de charpentier.
Aimer : on devait s’aimer vraiment à Nazareth ! Simplement, chaque jour, à l’établi comme à la lessive, sans se laisser détourner de Dieu mais sans rien d’étriqué, sans « entre-soi ».
Se laisser déranger : ce projet de mariage à Nazareth était pourtant parti pour être paisible. De Bethléem au Golgotha, rien n’aura été paisible. Tout est signe de Dieu qui frappe à notre porte, pour les pauvres, pour nos proches, pour ceux qui sont moins proches, pour Lui, pour entrer si nous voulons bien ouvrir – nos âmes, nos coeurs, nos portes.
Rester discret : en gardant tout cela dans son coeur, en suivant Jésus, et les Évangiles nous en disent si peu de Saint Joseph.
Tant d’autres conseils à repérer et à suivre, sans attendre une visite d’archange ou des « songes » trop explicites !
Il nous faut bien sûr les adapter à nos vies, à notre temps, à nos situations… La sainte Famille ne nous donne pas de leçons ni de recettes toutes faites, juste le plus bel exemple de vie de famille, avec Dieu, sous le regard de Dieu, pour Dieu.
Laure et Laurent, paroissiens
Denier de l’église
Dernière semaine : nous avons encore besoin de vous pour atteindre notre objectif : la moitié de la collecte se joue maintenant. Un grand merci à chacun de son soutien !
Une journée de chauffage de l’église (en hiver) : 111€
Une journée de charges de la Maison Paroissiale : 250€
Une journée de salaire (et charges) des 5 employés paroissiaux : 550€
Une semaine de traitement des prêtres : 1000€
Votre don au Denier est un geste de foi qui porte du fruit toute l’année.
Chaque année, 50 % du Denier est donné entre octobre et décembre. Nous comptons sur vous pour franchir cette étape décisive. Merci de soutenir votre paroisse !
On peut contribuer par chèque (ordre ADP – Notre-Dame de Clignancourt), par ici , ou via la borne située au fond de l’église. Des enveloppes disponibles aux entrées de l’église donnent les détails.
P. Stéphane DUTEURTRE, curé, Philippe A et Guillaume G, Affaires Économiques

