Editorial du dimanche 3 avril 2016

L’année Jubilaire de la Miséricorde en ce dimanche de la Fête de la Divine Miséricorde

La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l’Église – instituée par saint Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l’occasion de la canonisation de Sœur Faustine – a été célébrée le dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques.

Jésus disait à sœur Faustine :

 » Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. […] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles,
je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde.  » (Petit Journal, § 699).

Le Sacrement de la Confession

 » Ma fille, quand tu t’approches de la Sainte Confession, de cette source de ma Miséricorde, le Sang et l’Eau qui sont sortis de mon Cœur se déversent sur ton âme et l’ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi tout entière dans ma Miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse répandre en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c’est moi-même qui t’attends dans le confessionnal. Je ne fais que me cacher derrière le prêtre, mais c’est moi seul qui agis dans l’âme. Ici, la misère de l’âme rencontre le Dieu de Miséricorde. Dis aux âmes qu’à cette source de Miséricorde elles ne puisent qu’avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance est grande, il n’y a pas de borne à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux seront toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d’eux pour aller vers les âmes humbles.  » (§ 1602)

La Sainte Communion

 » Je désire m’unir aux âmes humaines, mon délice est de m’unir aux âmes. Sache-le, ma fille, lorsque je viens dans un cœur humain dans la sainte communion, j’ai les mains pleines de toutes sortes de grâces, et je désire les donner aux âmes. Mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s’occupent d’autre chose. Oh, comme cela m’attriste que les âmes ne comprennent pas mon amour !  » (§ 1385)

 » Combien il m’est douloureux que les âmes s’unissent si peu à moi dans la sainte communion ! J’attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si sincèrement et avec tant de tendresse, et elles se défient de moi ! Je veux les combler de grâces et elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme une chose morte alors que mon Cœur est rempli d’amour et de miséricorde.  »

Père Joseph Hunt