Édito et FIP du dimanche 17 septembre 2023

Ce dimanche à la paroisse, 24e dimanche du temps ordinaire

Messes à 9h30, 11h et 19h.
13h-16h45 : Méditation musicale des 15 mystères du Rosaire animée par le mouvement l’Etoile du Rosaire avec des musiciens.
Visite de l’église à 15h (rendez-vous sous l’orgue) 17h-19h : Adoration du Saint-Sacrement.

Feuille d’information paroissiale du dimanche 17 septembre 2023

L’étoile du Rosaire

Le pape Pie XII disait que le rosaire est « un résumé de l’Evangile » et tous les papes après lui ont repris cette expression. Dans l’expérience du chapelet et du rosaire, l’Evangile a donc une place essentielle : chacun des événements de la vie du Christ sur lesquels nous méditons y sont décrits en détail, parfois à plusieurs endroits. Prier à partir des textes bibliques nourrit notre méditation et ainsi fait grandir notre vie spirituelle et notre intimité avec Notre Seigneur Jésus. Nous avons coutume de dire que le rosaire est une prière à Notre Dame ; en fait c’est une prière qui permet de contempler les mystères premiers de notre foi : l’Incarnation et la Rédemption. Le rosaire n’est pas seulement une prière vocale répétée, il est avant tout la méditation d’événements historiques, de scènes à se représenter, de Paroles à écouter. Plus le regard de notre foi se porte sur les mystères, plus les mystères s’impriment en nous et nous ressemblons à la Vierge Marie qui « méditait dans son cœur » tous les événements de la vie de son fils, comme nous le rappelle l’évangéliste saint Luc (2, 19). Cette méthode fixe notre esprit en Dieu et déverse sur nous-même et sur le monde d’innombrables grâces.

Le Rosaire se prête bien à la prière en commun et, dans cette union de plusieurs personnes assemblées en son nom, Jésus-Christ est présent « car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Mt 18, 20) La présence de Notre Seigneur peut rendre notre prière irrésistible devant Dieu.

« Récite ton chapelet, dit Dieu, et ne te soucie pas de ce que raconte tel
écervelé : que c’est une dévotion passée et qu’on va abandonner. Cette prière-là, je te le dis est un rayon de l’Évangile : on ne me le changera pas. Ce que j’aime dans le chapelet, dit Dieu, c’est qu’il est simple et qu’il est humble. Comme fut mon Fils. Comme fut ma Mère. » Charles Péguy (1873-1914).

Isabelle Plassais, du groupe l’Etoile du Rosaire