4e dimanche de Pâques
Messes à 9h30, 11h et 19h.
Quête pour l’Œuvre des Vocations qui finance la formation des 120 séminaristes en formation dans les huit diocèses d’Ile de France.
C’est une cause essentielle que beaucoup d’entre vous soutiennent généreusement. D’une certaine manière c’est d’abord aux jeunes de soutenir la formation des prêtres de demain. Une journée de formation coute 90€. Vous pouvez faire votre don dans les corbeilles ou à l’aide des enveloppes qui sont distribuées.
Visite de l’église à 15h, rendez-vous sous l’orgue.
17h-19h : Adoration du St Sacrement.
Euthanasie et suicide assisté : la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale aggrave la proposition de loi
En commission des affaires sociales, les députés ont adopté la loi rebaptisée la loi relative au droit à l’aide à mourir qui légaliserait sans distinction l’euthanasie et le suicide assisté.
En refusant d’assumer clairement les termes d’ « euthanasie » et de « suicide assisté », les auteurs de la proposition de loi contribuent à entretenir une confusion dramatique. Sur un sujet aussi grave, les mots ont un poids éthique et symbolique déterminant : nommer, c’est reconnaître la réalité.
Alors que le projet de loi initial – il y a un an – prétendait répondre à des situations exceptionnelles en fin de vie, les modifications adoptées en élargissent considérablement le champ d’application. En validant l’expression « phase avancée ou terminale », les parlementaires balayent le critère de fin de vie et ouvrent potentiellement l’accès à la mort administrée à des personnes atteintes de maladies chroniques et psychiques.
Plus choquant encore, la capacité à exprimer une volonté libre et éclairée est traitée avec légèreté. Le texte présume ainsi le discernement chez des personnes placées sous tutelle ou souffrant de troubles psychiques, sans obligation d’une évaluation approfondie par un psychologue ou un psychiatre.
Les débats ont montré l’intention réelle de la proposition de loi : faire de l’« aide à
mourir » une option médicale parmi d’autres, au même titre que les soins palliatifs.
Le système de soins en France est confronté à de graves carences qui préoccupent les Français, qui le confirment sondage après sondage. La priorité donnée à l’euthanasie dans l’agenda parlementaire relève d’une logique désolante de solidarité à l’envers.
Le rapporteur du texte s’est posé en garant d’un prétendu équilibre, rejetant certains amendements comme celui visant à supprimer le critère du pronostic vital engagé ou celui ouvrant la porte à l’euthanasie aux mineurs ou par anticipation pour les malades d’Alzheimer par exemple. Cet équilibre de façade, destiné à rassurer les tenants d’un cadre strict et les indécis ne saurait masquer la réalité : en levant un interdit fondamental – celui de donner la mort –, ce texte rompt avec la fraternité dont il se revendique et aucune digue qu’il affirme bâtir ne saurait tenir.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 2 mai 2025 – ALLIANCE VITA
Pour écrire à son député, on peut trouver son nom et son adresse sur https://www2.assemblee-nationale.fr/recherche-localisee/formulaire
Si ça n’est déjà fait, il est toujours possible de faire votre don de Carême : vous trouverez plusieurs propositions ici.