Editorial du dimanche 6 mars 2016

« Il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. »

 

Moderne, ce père qui fait don, de son vivant,

de tous ses biens par amour de ses enfants,

particulièrement au plus jeune qui s’émancipe,

bousculant ainsi promptement tous les principes !

 

Celui-ci va gaspiller, au loin, sa fortune,

avant que la famine surgisse importune.

s’embauchant donc chez un fermier pour subsister,

il va garder les porcs, sans qu’on lui donne à manger !

 

Lui revint en mémoire, de la « maison » la chaleur

et la manière dont son père traitait ses serviteurs…

Prenant conscience de sa rupture et du gâchis,

le repentir le saisit et il rentra chez lui… !

 

Le vieux père quant à lui, espérait son retour.

Chaque jour, il scrutait l’horizon, de sa tour…

Pour se précipiter au cas où il reviendrait

et lui offrir son pardon dont son cœur débordait !

 

Le fils aîné, resté « fidèlement » chez le père

est outré de la fête pour le retour de son frère.

Il se compare… mais pas un instant n’a goûté

du père la tendresse et la douce intimité !

 

Dire qu’il faut parfois s’éloigner quelque peu

pour percevoir la miséricorde de Dieu…

Nous serons toujours pécheurs, pardonnés, envoyés…

Alors, qu’attendons-nous pour nous réconcilier !

 

Père Bernard Quéruel