Editorial du dimanche 31 mars 2013

« Ils couraient tous les deux ensemble »

Pierre, celui qui a été choisi par Jésus pour fonder l’Église.

Et Jean, sûr d’être aimé par Jésus, le disciple bien aimé.

Pierre, l’autorité.  Et Jean, l’amour.

Ils courent ensemble vers le tombeau de Jésus que Marie-Madeleine a vu vide, ce premier dimanche du nouveau monde.

L’amour arrive plus vite car il est toujours plus rapide. Jean voit que Marie-Madeleine a dit vrai, mais il n’entre pas : Il laisse l’autorité entrer en premier. Et quand l’autorité est là, l’amour entre. « Il voit et il croit ».

Pour croire en la Résurrection de Jésus, il faut s’appuyer sur l’autorité et l’amour de l’Église. L’un a besoin de l’autre. Comme un enfant pour grandir a besoin d’une autorité pleine d’amour.

L’autorité de l’Église, c’est ce qu’elle croit depuis cette course dans Jérusalem. L’Église a autorité pour faire de nous des croyants aujourd’hui. Sans cette fidélité de l’Église, nous pouvons croire tout et son contraire. C’est l’Église qui croit et par le baptême, nous sommes les enfants de cette Église croyante et confessante.

Mais sans l’amour, ce qu’annonce l’Église perd son autorité et sa crédibilité. L’amour rend crédible le message de la Résurrection de Jésus.

Merci, Pierre de nous donner les mots de la foi.

Merci, Jean de nous donner le cœur de la foi.

Merci, François d’incarner les deux.

Grâce à vous, nous croyons que le Christ est Ressuscité, qu’Il est vraiment Ressuscité.

 

Père Philippe Marsset