Editorial du dimanche 29 avril 2012

CHRIST EST MON BERGER

Qui de nos jours pouvons-nous comparer aux bergers de Palestine du  temps de Jésus ? Je n’exagère pas en vous disant qu’un chrétien qui vit en profondeur sa foi est comparable à un berger dont nous parle le Seigneur. Dans nos sociétés urbanisées, il devient difficile de reconnaître ce qui représente la figure du berger. Le berger veillait, accompagnait, guidait, partageait, défendait ; en un mot, donnait sa vie pour ses brebis.

Ce que Jésus Est et a fait montre qu’il est le Bon Berger, le Pasteur par excellence. En refusant tout salaire et tout bénéfice matériel qu’il pouvait percevoir de son travail pour les hommes. Jésus est le meilleur des pasteurs. Celui qui travaille par amour et qui  pense en premier à ceux que le Père a mis sous sa responsabilité.

Jésus est conscient, comme les bons bergers de son temps, qu’il est l’unique responsable absolu de ses brebis. Ses Brebis à Lui, il les aime. S’il arrivait quelque chose à certaines, ce ne serait pas de sa faute. Pour Jésus, il était naturel d’exposer sa vie pour défendre son troupeau. Il est donc mort en combattant les bergers voleurs et bandits qui conduisent (veulent conduire) à la perdition ses brebis.

Ce qui revient à dire qu’à côté du Christ il y a aussi des bergers non fiables, qui ne cherchent que leur propre intérêt. À nous de les démasquer pour ne pas les suivre. Le Christ est notre unique berger, comme il est aussi notre seul et unique Sauveur. Ses brebis à lui ne sont pas seulement les baptisés, mais aussi tous les hommes.

D’où la mission confiée aux apôtres et aux premiers chrétiens d’aller dans le monde « faire des disciples ». C’est-à-dire appeler ((à répondre à une) vocation) des hommes et des femmes, pour qu’ils partagent avec Lui et en Lui cette responsabilité de pasteur.

Si tu ne l’as pas encore écouté, sache-le aujourd’hui, le Christ t’appelle. Il a besoin de toi pour continuer sa mission. Que dis-tu ?  Faire Église pour nous comme pour les disciples au temps de Jésus, c’est écouter et répondre à l’appel du Seigneur. Marcher en Église, c’est apprendre à assumer notre double identité de brebis et de pasteur.  Ne soyons pas seulement des brebis, trouvons aussi les moyens d’être bergers.

Père Bénigne IKANI