Editorial du dimanche 25 décembre 2011

Enfin une Bonne Nouvelle :  La crèche ne perdra pas son triple A

L’agence de notation «  Shepherds and Poors » ( en français : « les bergers et les pauvres ») l’a assuré dans tous les grands quotidiens de la planète : « Malgré la récession spirituelle, malgré la crise de confiance (religieuse) que traverse l’ensem-ble des marchés, le triple A sera maintenu pour trois raisons :

Le premier A, celui de l’Amour, est maintenu car l’amour
(avec un petit « a ») est tellement dévalué dans la société qu’il est besoin de redire que l’amour n’est pas seulement un sentiment qui s’en va et qui revient au gré des humeurs. L’agence a choisi de dire avec hauteur et humilité que l’Amour n’est pas d’abord un concept ou une idée, mais une Personne. Née à Bethléem pour tous les hommes. Il vient sauver l’amour !

Le second A est celui de l’Adoration. Il est aussi promu et conservé dans la catégorie A pour que la crèche puisse conquérir un marché qui est l’un des moins maîtrisés, l’un
des plus inconnus, toutes générations confondues : le marché de l’intériorité : ce Royaume de la vie intérieure où l’homme se situe dans sa vérité, sans se laisser absorber ou manipuler par le business ou le bling-bling.

L’agence « Shepherds and Poors » a eu moins de mal à attribuer le troisième A, celui de l’Attention aux pauvres, tant les pratiquants de cette Attention sont bien souvent des per-sonnes remplies de générosité. Elle signale simplement, dans ses notes en bas de page, que la charité (autre nom de ce troisième A) n’est pas une option, mais la pleine expression, normale, de ceux qui se réfèrent aux deux premiers A ».

La Bonne Nouvelle est donc là : Il n’y plus d’ange pour l’annoncer, car nous avons bien mieux que les anges, nous avons les Évangiles, unanimes, qui témoignent de Celui qui est, qui était et qui vient, pour qu’aucun humain ne tombe dans le triple D : le désespoir, la dèche ou la déprime ! Gloire à Dieu au plus haut des Cieux !

Père Philippe Marsset