Dimanche 20 mars 2022, 3e dimanche de Carême

Feuille d’information paroissiale du dimanche 20 mars 2022 

La confession : une bonne rencontre avec le Seigneur

Parmi les paroissiens de Notre-Dame de Clignancourt, certains se confessent régulièrement, ou une ou deux fois par an. D’autres ont vraiment du mal à se confesser. Beaucoup n’y sont pas très habitués mais se disent durant le carême « Peut-être. Pourquoi pas ? ». C’est à ces derniers que cet éditorial s’adresse.

Comme Moïse qui s’approche du buisson ardent et fait la rencontre du Dieu vivant, la confession est d’abord un moment tout simple de rencontre du Seigneur en vérité. Dans la vie, je peux me cacher ou jouer un personnage ; à la messe, je peux être plus ou moins attentif ; dans ma prière personnelle, il arrive que je me laisse envahir par mes pensées et mes soucis. Dans la confession en revanche, je ne peux qu’être entièrement à ce que je fais : m’approcher du Seigneur qui est là pour moi, aussi objectivement que ce prêtre – qui se met au service de ma rencontre avec Dieu – est lui-aussi là tout entier.

Si Dieu est présent pour moi, comme pour Moïse, autant lui dire les choses importantes à dire à Dieu : 1 merci, 2 pardon, 3 s’il-te-plait. 1°) Je suis là pour me confesser, mais avant la mention des péchés passés, il y a d’abord une autre mémoire à mettre en œuvre : la mémoire du bien que j’ai reçu et auquel j’ai participé. Et par ce préambule lumineux, je me place d’emblée de manière ajustée devant Dieu : comme un enfant heureux de reconnaitre les bienfaits de son Père. C’est une bonne amorce, qui me décontracte si je suis un peu tendu. 2°) Ensuite, demander pardon, parce que cela est nécessaire pour mettre la lumière de Dieu sur les zones d’ombre de ma vie. Le faire en toute simplicité « oui j’ai péché : en pensées, en paroles, par action et par omission ». Et puis 3°) puisque Dieu est tout près de moi, que je suis comme un enfant reconnaissant devant lui, que je sais reconnaître que j’ai besoin de lui, alors je suis parfaitement ajusté pour lui demander ce que je veux, lui confier telle ou telle cause qui est lourde, ou importante pour moi.

Une dernière chose : une confession se prépare. Ce petit texte ou mieux un texte de l’évangile peut m’y aider ? Mais surtout une confession s’organise comme une séance de sport : J’y vais ou je n’y vais pas ? Quand ? Où ? Si je laisse le flou, je n’irai probablement pas… Décider. Et s’y tenir.

P. Stéphane DUTEURTRE+