EDITO et FIP du 17 juin 2018

Feuille d’information paroissiale du dimanche 17 juin 2018

 

 

Terre Sainte du 6 au 15 mai 2018

L’Évangile de ce dimanche nous le rappelle : la nature est ainsi faite que beaucoup de choses vivent, poussent, existent, croissent naturellement, sans requérir la coopération ou le consentement de l’homme. De la même manière, le pèlerinage en Terre Sainte avec la paroisse a semé en nous une graine qui continue de germer. Cette graine, c’est la Parole de Dieu, incarnée dans tous les paysages de Terre Sainte que nous avons vus. Et dans tous ces moments vécus ensemble : messes quotidiennes, marches dans le désert, rite baptismal, partage de la Bible, enseignements…  

Faire ce pèlerinage, c’est marcher sur les pas du Christ. Cela rend tant de choses plus concrètes : il se crée une sorte d’intimité entre le pèlerin et le Christ qui renouvelle notre relation à Lui et à l’Écriture. Tout devient plus concret, plus incarné, plus vivant. Pour nous, il est évident que la Parole de Dieu ne se lit plus et ne se vit plus de la même manière depuis cette expérience.

Ce pèlerinage a été une occasion unique de relire la Bible à l’endroit même où elle a été écrite, ainsi que là où les évènements relatés se sont déroulés. Ceci en facilite grandement la compréhension.

Nous avons pu voir jusqu’où la folie des hommes peut aller, à Massada ou encore au pied du mur qui sépare Israël et les Territoires Palestiniens.

Mais nous avons compris qu’en étant animés par l’amour de Dieu et du Christ, il est possible de faire abonder le bien, l’amour et la charité. Cette vocation incroyable anime les Sœurs de l’Emmanuel qui nous ont accueillis pendant trois jours à Bethléem, là où l’Envoyé de Dieu s’est fait petit enfant. Nous avons pu être témoins de l’immense espérance qui habite leurs cœurs. Ces sœurs nous montrent qu’au plus profond de l’obscurité, là où tout esprit de charité semble avoir déserté le cœur de l’homme, ce mur qui enferme et qui divise n’aura jamais le dernier mot. Cela nous invite à contempler nos propres murs, comme notre manque de charité, et surtout à ne jamais renoncer à vouloir les surmonter avec l’aide du Christ.

Nous avons déposé au pied de la Croix, au Golgotha, nos prières pour la paroisse. Et nous souhaitons avoir fait naître en vous le désir de rencontrer cette Terre.
 
 
Thomas et Marine Lesvêque

 

 


 
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