Editorial du dimanche 7 février 2010

CONFIANCE : NOTRE FOI EST NOTRE JOIE

Le prophète Isaïe expérimente la sainteté du Dieu d’Israël, au cœur même du Temple de Jérusalem. Une sainteté effrayante qui force le prophète à reconnaître son impureté face au Dieu Saint. Cette sainteté de Dieu lui est communiquée par un séraphin qui lui purifie les lèvres avec un charbon de l’autel. Ainsi, le prophète est à la hauteur du message qu’il annonce. Dieu purifie le cœur des hommes, afin de les rendre dignes de sa Parole qu’il place sur leurs lèvres.

Saint Pierre, dans la barque avec Jésus sur le lac de Génésareth, expérimente à son tour la sainteté de son Seigneur, à travers la proximité physique de Jésus. Pierre prend conscience alors de son indignité en voyant les œuvres miraculeuses du Christ qui remplit les filets de poissons.

L’Évangile nous enseigne que les actions du Christ manifestent la Gloire de Dieu et nous révèlent notre condition « d’homme pécheur ». C’est un appel à l’humilité face au Christ.

Mais Pierre n’est pas touché par un séraphin venant du ciel. Pierre est purifié par la parole que le Christ lui adresse. En effet, Jésus ne laisse pas le pécheur avec ses fautes. Jésus pardonne, il rassure : « sois sans crainte », et il redonne confiance en donnant une nouvelle mission  à l’homme pardonné.

Jésus par ses œuvres et sa parole,  a  ce pouvoir extraor-dinaire de nous introduire dans la proximité de sa sainteté, lui le Verbe de Dieu fait chair, de même nature que Dieu le Père.

Ainsi « tous le suivirent », car ils avaient compris que le sens de leur vie était caché dans la parole de leur Seigneur. Ils Le suivirent non pas comme des moutons, mais chacun selon son chemin et selon l’appel reçu.

Nous aussi, nous suivons le Christ.  Et la grâce de Dieu porte un fruit d’espérance et de paix à travers nous dans le monde.

Telle est notre foi, telle est notre joie !

Père  Vincent Naude